Le Guggul est la résine d’un petit arbre de 3 mètres de haut, le Commiphora Mukul que l’on nomme Guggulu en Sanscrit. Il pousse uniquement à l’état sauvage du nord au sud de l’Inde et à ce jour il n’est toujours pas cultivé bien qu’il y ait de nombreuses tentatives en ce sens. Cette absence de production par l’agriculture explique pourquoi vous ne le trouverez pas en Bio (issu de l’agriculture biologique).
Le Guggul contient plusieurs composés chimiques différents qui ont des propriétés anti-inflammatoires et anti-cholestérol. Les substances réductrices de cholestérol sont appelées guggulstérones, les recherches se font en général à partir d’un extrait titré à 2,5 % de cette substance qui contient également des acides organiques et des stérols qui semblent avoir en plus des propriétés anti-inflammatoires.
L’Ayurveda connaissait dans des temps très anciens une grande partie de ce que nous savons aujourd’hui sur l’athérosclérose, c’est-à-dire le développement de plaques par dépôts successifs de lipides qui obstruent les artères. L’Ayurveda appelle cette maladie medoroga, elle l’attribue à un excès de nourriture riche et à un manque d’exercice physique. Elle explique que les lipides finissent par s’accumuler dans le sang et obstruent les srotas ou canaux.
Par ailleurs, l’Ayurveda utilise depuis des milliers d’années le Guggul pour traiter l’obésité car il permettrait de brûler les toxines accumulées dans l’organisme. Son association avec du Triphala améliore la digestion, il est particulièrement efficace lorsqu’on élimine de façon irrégulière. C’est également un dépuratif qui nettoie les tissus encrassés et tonifie la peau.
Indications ayurvédiques : Le Guggul a quatre des six saveurs, le sucré, le piquant, l’amer et l’astringent. Il est donc particulièrement efficace pour stabiliser les déséquilibres de Vata et Kapha sans irriter Pitta. Lorsque l’organisme accumule de l’ama dans l’organisme il peut l’aider à le dissoudre et à l’éliminer.
Source : les plantes médicinales par deepak Chopra.