En Inde si je viens à parler de l’Emblica Officinalis je risque de ne pas éveiller l’intérêt des personnes à qui je m’adresse, mais si je dis Amla, les yeux s’illuminent et des sourires égaillent les visages. Il faut dire que ce fruit, dont le nom sanscrit est Amalaki, y est consommé de mille façons. De la taille d’une prune, son goût aigre n’a pourtant rien pour passionner les foules, oui mais voilà, les indiens connaissent tous les bienfaits de ce petit fruit sur la santé.
Très riche en vitamines antioxydantes, la littérature ayurvédique lui attribue une teneur en vitamines C vingt fois supérieure à celle de l’orange. Il est considéré comme une source de jouvence capable de limiter le processus du vieillissement. Consommé en confiture, en jus, en poudre ou confit, du point de vue gustatif on y trouve cinq des six saveurs définies par l’Ayurveda, seule la saveur salée manque.
L’Amalaki est utilisé en médecine ayurvédique en cas de problèmes cutanés, d’affaiblissement des poumons, de diabète, de cholestérol et de dyspepsie (digestion). C’est l’un des trois ingrédients utilisés pour préparer le fameux revitalisant intestinal « Triphala » dont
l’efficacité n’est plus à démontrer. Toute personne qui a connu des problèmes de transit et qui l’a essayé vous le recommandera.
L’Amalaki en médecine ayurvédique fait partie des rasayanas, c’est-à-dire régénérant, revitalisant et dynamisant.